Hasta La Ideas

Depuis 2011, les Food Photographer of the Year Awards célèbrent les meilleures images liées à l’alimentation réalisées par des photographes professionnels et non professionnels du monde entier. Au-delà de la somptueuse photographie culinaire, les catégories explorent de manière créative le rôle culturel et social de la nourriture dans la société. La photo primée cette année a été attribuée au photographe chinois Jianhui Liao, dont la photo d’un village mangeant des nouilles dans la province chinoise de Shexian a battu les 9 000 autres projets présélectionnés. Parrainé par la marque de pommes, Pink Lady, les images gagnantes seront exposées lors d’une exposition publique de cinq jours au Mall Galleries, à Londres. Plus de lauréats ci-dessous.

1st Place, Bring Home the Harvest © Kazi Mushfiq, Bangladesh

1st Place, Champagne Taittinger Wedding Food Photographer © Tiree Dawson, United Kingdom

1st Place, Errazuriz Wine Photographer of the Year – People © Mick Rock, United Kingdom

1st Place, Food Bloggers © Aimee Twigger, United Kingdom

1st Place, Food for Celebration © Jianhui Liao, China

1st Place, Food for Sale © Elise Humphrey, United Kingdom

1st Place, Food for the Family © Sanghamitra Sarkar, India

1st Place, Food in the Field © Andrew Newey, United Kingdom

1st Place, Food Stylist Award © Kim Morphew, United Kingdom

1st Place, Fujifilm Award for Innovation © Michael Hedge, United Kingdom

1st Place, InterContinental Food at the Table © Giles Christopher, United Kingdom

1st Place, Marks & Spencer Food Portraiture © Nick Millward, United Kingdom

1st Place, On the Phone © Matt Wilson, Chile

1st Place, Street Food © Debdatta Chakraborty, India

Après avoir découvert les photographies du français Thibaud Poirier, il nous est difficile de ne plus porter une vive attention aux architectures (qu’elles soient saisissantes, archaïques ou futuristiques) des églises, des vieux bâtiments ou encore des bibliothèques qu’il choisit de mettre en lumière. Véritable artiste documentaliste, nous avons discuté avec lui de sa vision, ses influences, ses narrations visuelles et ses sources de réjouissance.

Bonjour Thibaud ! Parle-nous un peu de ton parcours…

Je suis photographe d’architecture, j’ai 31 ans et j’habite à Paris. J’ai commencé la photo en 2013 comme un moyen de découvrir ma ville, Paris, et de documenter les rues, l’architecture et la vie des différents quartiers.

J’ai eu la chance de beaucoup voyager étant enfant et de vivre aux quatre coins du globe dans plusieurs villes de tous les continents. Mon père travaillait pour un grand groupe du CAC40, alors mon enfance et mon adolescence ont été rythmées par de nombreux déménagements: Houston, Montréal, Buenos Aires ou encore Tokyo et m’ont donné un gout pour l’architecture et les milieux urbains. Je pense que c’est mon séjour à Tokyo, de mes 12 à mes 17 ans, m’a le plus marqué. Mon contact avec l’architecture de Tadao Ando et Rafael Vinoly s’est développé en véritable passion qui est aujourd’hui le thème principal de ma photographie, mais également mon activité principale.

En parallèle de ma carrière de photographe, j’ai fait des études d’ingénieur et je suis aujourd’hui également consultant en aménagement et architecture d’intérieur, ce qui me permet de côtoyer au quotidien des architectes, des artisans ou des dirigeants d’entreprise. Cette double casquette me permet d’avoir une vision plus globale de l’architecture alliant la fonctionnalité, la compréhension des volumes et l’esthétique des intérieurs.

À mon retour à Paris, qui est ma ville de naissance et mon point d’attache, je me suis rendu compte que je ne la connaissais pas si bien que ça et que j’avais envie de la découvrir. Cette exploration urbaine je l’ai faite avec le seul outil photo que j’avais à l’époque, mon iPhone. À ce moment, on était encore aux débuts d’instagram et j’avais été impressionné par certains photographes amateurs qui faisaient des photos magnifiques avec le même outil que moi et quelques applications mobiles de retouche.

À partir de ce moment-là, il y a eu un déclic, et mon objectif n’était plus de simplement documenter la ville, mais d’écrire une histoire, mon histoire d’exploration, avec une nouvelle perspective.

En effet, on découvre au sein de ton travail des paysages urbains fascinants ainsi que des architectures captées avec justesse et textures. Tu aimes documenter l’évolution et l’énergie des endroits. Comment définirais-tu ton travail?

Ma passion pour l’exploration urbaine m’a rapidement poussé à voyager plus souvent pour la photographie et à m’intéresser à de grandes mégalopoles (Dubaï, Tokyo, Hong Kong, Shanghai). La modernité, l’énergie et les dimensions de ces villes m’ont rappelé mon adolescence vécue au Japon et m’ont tout de suite fasciné. L’architecture moderne omniprésente, très tranchée par rapport au classicisme de Paris, m’a libéré et a donné naissance à de nombreuses séries urbaines avec une dominante sur les photos de nuits.

Pourquoi ce désir d’immortaliser des édifices patrimoniaux comme des églises, des bibliothèques ou de vieux théâtres?

Ma sensibilité pour l’esthétique et la fonctionnalité des intérieurs m’a poussé à vouloir sublimer leur rôle dans la vie humaine, parfois temples de savoir ou lieux sacrés, avec des séries photographiques sur les plus belles bibliothèques et églises du monde.

J’ai choisi les bibliothèques et les églises parce que je voulais regarder à travers l’histoire et montrer comment un espace avec une fonction similaire pouvait être interprété de manière aussi différente géographiquement et à travers les siècles.

Je souhaitais également souligner qu’en cette période de connaissances et d’informations digitales, facilement et constamment disponibles, les bibliothèques ont encore beaucoup à offrir et sont plus pertinentes que jamais. Les bibliothèques sont des lieux qui ont traversé des générations, et pour certaines des siècles. Ce sont des lieux construits dans un but bien précis, pour étudier et transmettre le savoir, et sont mondialement réputées pour leurs collections de livres.

Dans mes photos, j’ai opté pour un point de vue central, qui permet de mettre en valeur la symétrie et la perspective de ces lieux donnant au spectateur une chance d’apprécier pleinement l’espace en créant un sentiment d’immersion dans la photo. C’est également une façon pour de moi de rendre hommage à certains de mes photographes préférés comme Candida Hofer et Hiroshi Sugimoto. Mon approche est par contre plus moderne, j’utilise la photographie digitale et je privilégie une retouche plus colorée et contrastée que mes idoles.

Dans la continuité de mes prédécesseurs, j’ai également souhaité photographier ces lieux vides de toute présence humaine afin de brosser des portraits surréalistes et intemporels de ces monuments. C’est également un moyen pour moi d’avoir un moment privilégié avec l’espace qui est mis à ma disposition, d’en profiter pleinement même si ce n’est que pour quelques instants.

Qu’est-ce qui t’inspire à créer?

Je suis particulièrement influencé par des photographes des années 80-90-2000 et par le cinéma en général. Le monde dans lequel nous vivons change sans cesse et j’apprécie beaucoup les anciennes photos et cartes postales. L’architecture, les devantures, les panneaux, tout a changé! J’ai cette volonté de vouloir documenter ces lieux pour le futur. Il y a un côté légèrement nostalgique qui en ressort.

Je souhaite également pouvoir partager ma vision de l’architecture et de ces villes que je trouve si belles.

Quels sont tes projets à venir?

J’aime toujours avoir un projet en cours. Les prochains porteront sur les théâtres et les lieux de musique. Je souhaite également voyager davantage en Europe pour continuer mes séries de nuit!

Suivez le travail de Thibaud Poirier sur Instagram.

Greek designer Savvas Laz used pieces of styrofoam packaging discarded in dumpsters to create this sculptural chair that aims to raise awareness of packaging waste.

The Athens-based designer developed the Trashformers project in response to the amount of waste packaging that is generated in his home city.

“There are no proper recycling facilities here in Greece,” Laz told Dezeen, “so I thought about collecting this trash and turning it into functional objects that give it another value.”

Laz wanted to highlight the issues caused by packing items made from a disposable material that has no value after its initial use and is therefore typically discarded by the customer.

The designer collected examples of the moulded styrofoam blocks that are often used in combination with cardboard boxes to protect products and electronic goods such as televisions, fridges and washing machines.

By combining the styrofoam pieces in different compositions, Laz was able to convert the material gathered from the streets into unique objects including Trashformers chair.

The scavenged pieces of packaging are used as they are found, without any cuts or interventions. Laz designed the chair around the characteristics of the material, using it like Lego blocks to create an appropriate form.

The styrofoam is fixed together using polyurethane foam, before a layer of water-based resin mixed with powder, pigment and fibreglass is added to give the chair sufficient structural strength.

According to the designer, who is currently developing a collection of chairs, tables, lamps and objects using the same process, the main objective of the Trashformers project is to draw attention to the wastefulness of packaging.

“My project is not aiming to solve this environmental issue but it’s trying to make us think a little bit,” Laz added.

“The design industry is all about creating new materials, but for me it should also be about thinking about what happens to the materials that we trash, the leftovers.”

Laz, who graduated from the Master of Advanced Studies (MAS) in Design for Luxury & Craftsmanship at Switzerland’s ÉCAL art school in 2017, previously created a collection of furniture that references bondage products and fetish wear.

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Artesk van Royen Architecten has extended a more than 300-year-old house in the historic centre of Maastricht, the Netherlands, adding a contemporary glass structure.

The studio has refurbished and expanded the house. It also had to factor in the side elevation of the extended house that is currently hidden by a neighbouring building slated for demolition.

“The biggest challenge was to deal with the future plans of the community to make a new throughway near the existing garden of the house,” Teske van Royen from Artesk van Royen Architecten told Dezeen.

“The plans for this throughway are still not fixed, but we decided to anticipate for it.”

“When the neighbouring building is demolished, you will see the lights in the upper windows, and a repaired side facade from the main house,” the architect continued.

The house is the last remaining building of a former monastery built in the 17th century, that was converted into a private residence at a previous date.

At the start of the current renovation it consisted of two parts: the main two-storey volume, visible from the street, and a tower containing a staircase at the back.

The L-shaped extension was built in the backyard, between the tower and a neighbouring building.

“We did not try to reference the history in a specific way, because the history is overwhelmingly present at the location. We wanted to make a sober, contemporary extension, which doesn’t compete with the historical architecture,” said van Royen.

“The new element of the architecture has to be silent, so we used only two materials, steel for the windows and zinc for the facade.”

The extension measures just 33 square-metres, and consists of a single open-plan living area.

“Of course it could be bigger, but we made a precise balance between the size of the extension and the size of the remaining courtyard garden,” explained van Royen.

“The new part also has to relate well to the stair tower.”

It is constructed using a light steel frame and partially clad in unworked zinc plates that will alter over time to give a natural patina.

The studio has also removed the toilet from the main house and instead placed it in a zinc-clad extension, in line with the original layout that would have had an outdoor toilet.

“In the 17th century toilets were always in a little house outside the main house,” van Royen explained.

The studio installed a new street-facing kitchen in the existing building, that directly connects to the extension.

Internally, floors have been finished with terrazzo, with walls left white. Bi-folding doors were added to create what the studio describes as a “garden room”.

“The house will be there for sure in another 100 years, with our extension,” the architect claimed.

“We have made it possible to have a comfortable inner-city life even in a touristy city like Maastricht. We also made it possible to have all the facilities on the ground floor, for a time when the inhabitants will not be able to climb the stairs.”

Other Dutch houses on Dezeen include the Tiny Holiday Home within a nature reserve near Amsterdam by i29 Interior Architects and Chris Collaris, and a charred timber and glass villa near Hague by VVKH Architecten.

Photography is by Anja Schlamann.

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Creative firm Grupo Mitote has overhauled a 16-century colonial mansion near Guadalajara, Mexico to create the Juana Bautista Hotel.

The historic estate, located in the artistic enclave of Tlaquepaque, is treasured for being the site in which General Celestino Negrete signed his support for the Plan of Iguala, a milestone in Mexico’s independence from Spain in 1821.

Grupo Mitote partners Antonio Orozco and Mónica Escoto restored many of building’s existing features, such as stone staircases, wooden ceilings, geometric-mosaic floors and original doors.

Orozco and Escoto then leveraged Mexican talent for 90 per cent of the design and manufacturing of the furniture and decor on the property.

The interiors are characterised by traditional usage of wool and cotton textiles, as well as locally-produced ceramic works, blown-glass lamps, and wood-carved handicrafts.

Colour is a key feature of the decor, with common areas predominantly monochromatic. The seven guest suites – ranging from 41 to 95 square metres – feature color palettes that “evoke rest and invite relaxation” with hues of grey, blue, purple, red and green.

“The subtle balance between avant-garde touches and historical architecture distinguish the essence under which Juana Bautista was conceived,” the team told Dezeen.

“Each [suite] is unique and genuinely different,” it added. “Their names come from titles of famous traditional Mexican songs, such as Amor Eterno, Las Mañanitas, Cielito Lindo, El Rey, Nube Viajera, Hermoso Cariño, and Motivos.”

Tiled floors serve as a canvas for ornate black-and-white motifs painted by Mexican artists from Tonalá, a region famous for its craftwork, about 10 kilometres from Tlaquepaque.

Metallic structures in the suites are used to partition the bathrooms with wrought iron and textured glass.

“By prioritising the spaces in each corner, seeking a balance between refined design and functionality, the French-inspired bathrooms retain the proportion in colours, shapes, and textures to achieve an eclectic, yet balanced aesthetic,” said the partners.

The team also restored the building’s rooftop terrace and colonial-style courtyard, which is surrounded by grey stone columns, and home to a 200-year-old rubber fig tree and a Parisian fountain imported in 1850.

The renovated rooftop terrace, meanwhile, boasts a bar with cerulean furniture and an outdoor swimming pool with vistas of Tlaquepaque’s famous cathedral domes.

Juana Bautista Hotel joins a number of boutique hotels in Mexico. Others include Pablo Escobar’s converted residence in Tulum and an all-white resort in Baja.

Photography courtesy of Juana Bautista.

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